L'Antiquité
Intervention familles rurales
14/11/17 : réalisation des flyers


28/11/17 : Film mémoire vive sur l'évolution de l'école
Notre synopsis

Et enfin après une période de travail : notre storyboard !


L'an dernier nous avions appris 2 chansons :
*Musique: Apprentissage de 2 chansons:
la tribu de Dana (Manau)
Faut rigoler (Henri Salvador)
Des documents que l'on va étudier en classe :



Une petite vidéo sur la vie au temps des romains :
Rome _ extrait de "L'Histoire à premières vues" par Signesdesens

Une partie du rempart du Camp de César (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)
Tout l’été, Objectif Gard vous emmène à la découverte du Gard, mais sous un autre angle. Au delà des célèbres Pont du Gard, arènes de Nîmes ou duché d’Uzès, notre département regorge de pépites méconnues. Aujourd’hui, partons à la découverte de la commune de Laudun-l’Ardoise, qui renferme des vestiges romains… et un aqueduc.
C’est une commune atypique, posée entre le plateau du Camp de César et le Rhône, à une dizaine de kilomètres au sud de Bagnols. Une commune connue autant pour sa monumentale église Notre-Dame-la-Neuve, inratable, que pour sa zone industrielle du hameau de l’Ardoise, moins touristique. C’est aussi une petite ville à l’histoire très ancienne, qui a débuté en haut du plateau qui surplombe la commune actuelle, au Ve siècle avant J-C, à l’âge du fer.
Le forum du Camp de César (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)
Un oppidum parmi les plus importants de la région
De cet oppidum gallo-romain de 18 hectares, on ne sait finalement pas grand chose, à commencer par son nom. Camp de César est en effet un nom générique qui désigne un camp militaire de l’époque de la conquête des Gaules par Jules César ou un site archéologique qui aurait prétendument servi de camp à ses armées.
Des habitations du Camp de César (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)
Ce qu’on sait en revanche, c’est que cet oppidum était l’un des plus importants de la région. Situé en belvédère, il offrait à ses occupants un point de vue exceptionnel sur les alentours. Les vestiges mis au jour montrent une occupation jusqu’à l’antiquité tardive. Le Camp de César était une vraie ville, avec ses remparts, construits et reconstruits de l’âge du fer au 1er siècle après J-C, son forum, sa basilique civile et son tribunal, bâtis au 1er siècle après J-C en même temps qu’une huilerie. On y trouve également une nécropole plus tardive, du Ve au VIIe siècle après J-C ainsi que la chapelle romane de Saint-Jean-de-Rouzigues, au dessus du village voisin d’Orsan. Plus prosaïquement, c’est aussi aujourd’hui un haut lieu de promenade et de randonnée.
Le panorama depuis le plateau du Camp de César (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)
Les lieux furent désertés à la fin du VIe siècle de notre ère et Laudun s'est développé vers la plaine, s'orientant vers la culture de la vigne, dont les romains étaient friands, et qui fait aujourd’hui la renommée de la commune.
Un petit Pont du Gard
Reste que si la vie sur le plateau devait être parfois difficile, en contrebas d’importantes problématiques demeuraient. Faisons un saut dans le temps d’une bonne dizaine de siècles pour atterrir au XIXe. Nous sommes en 1863, et le conseil municipal de Laudun, conduit par le maire Joseph Peyret, fait face à deux problèmes récurrents : le manque de place dans le cimetière, et l’adduction d’eau potable. Le cimetière sera agrandi trois ans plus tard. Le plus gros chantier reste celui de l’eau…
En 1867, on fait jauger l’eau de plusieurs sources qui jaillissent du plateau calcaire. Deux sources débitant 20 et 26 litres par minute sont repérées, et très vite, sont conçus des plans pour acheminer l’eau au village. Le projet est voté en février 1868, et la commune emprunte 30 000 francs pour le réaliser. Tout est prêt, mais alors que les travaux vont démarrer en novembre de la même année, la mairie change son fusil d’épaule, et privilégie une autre source, située dans le domaine communal. il faut dire que cette dernière a un débit de 75 litres par minute, et ce, même en période de sécheresse. Seulement, il faut franchir le ruisseau de Balouvière, ce qui nécessite la construction d’un aqueduc.
L'aqueduc de Balouvière, à Laudun-l'Ardoise (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)
Construit en moellons calcaires assemblés à la chaux et en briques, il est achevé en 1870 : l’aqueduc de Balouvière est né. D’une longueur de 62 mètres et d’une hauteur de 10 mètres au dessus du lit du ruisseau, son architecture n’est pas sans rappeler celle de son glorieux ancêtre romain le Pont du Gard, construit au 1er siècle de notre ère à une trentaine de kilomètres de l’oppidum de Laudun.
Les deux sites sont séparés quelques centaines de mètres, et accessibles gratuitement. L’accès au camp de César est balisé par des panneaux depuis les RD6086 et RN580, l’aqueduc de Balouvière est ici : 44° 06′ 36″ N, 4° 39′ 27″ E.
Thierry ALLARD
Modifié le 29/03/2017 à 16:22 | Publié le 29/03/2017 à 16:22
La mosaïque présente un décor raffiné constitué de riches motifs géométriques et d'animaux. | Photo Denis Gliksman / Inrap
Une mosaïque « exceptionnelle par sa taille » et extrêmement bien conservée vient d'être mise au jour à Uzès (Gard). L'ouvrage gallo-romain doit être prélevé à partir du lundi 3 avril, carré par carré. Il est toutefois possible de l'apprécier sur place, ce week-end, lors de visites guidées.
« Elle date du 1er siècle avant JC - l'époque de la conquête des Gaules par César, alors que les mosaïques sont souvent plus tardives et son parement est particulièrement soigné, dans un état de conservation remarquable », explique l'archéologue et responsable des opérations Philippe Cayn.
Un chantier de fouilles de 4 000 m²

La mosaïque a été mise au jour sur un chantier de fouilles de 4 000 m² dirigé depuis octobre 2016 et jusqu'à août 2017 par Philippe Cayn et mené par une vingtaine d'archéologues. Ce chantier couvre le site de l'ancienne gendarmerie d'Uzès, où doivent être construits notamment un réfectoire et un internat pour des lycées voisins (lire en encadré).
Dernière modification le 19/11/2017